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Jonathan IGNOUMBA : Retraite Politique ou Manœuvre Stratégique pour Déstabiliser le CTRI ?Port-Gentil, 22 novembre 2024 - L’annonce inattendue de Jonathan IGNOUMBA de se retirer de la vie politique et du gouvernement, au lendemain d’un référendum salué pour sa transparence et sa légitimité par la communauté internationale, suscite une onde de choc dans les cercles politiques gabonais. Si cette décision pourrait sembler anodine ou dictée par un choix personnel, plusieurs éléments de son passé et de son discours soulèvent des interrogations sur ses intentions réelles.
Une carrière marquée par la trahison politique
Jonathan IGNOUMBA traîne derrière lui une réputation de stratège politique versatile, avec des antécédents qui alimentent aujourd’hui le doute sur la sincérité de son retrait. Deux fois, il a trahi Ali Bongo, un président sous lequel il a pourtant prospéré politiquement. À chaque fois, il a choisi de se ranger du côté de Guy Nzouba Ndama, son mentor politique, dans des moments clés pour renforcer son positionnement.
Cette capacité à tourner le dos à ses alliés pour servir ses propres intérêts ou ceux d’un cercle restreint interpelle dans le contexte actuel. Si IGNOUMBA a déjà trahi par le passé pour satisfaire des ambitions personnelles ou répondre aux attentes de Nzouba Ndama, qu’est-ce qui empêcherait une nouvelle trahison, cette fois envers le CTRI et son Chef ?
Un instrument pour porter le "coup de grâce" au CTRI ?
Le timing de cette annonce soulève des suspicions : Jonathan IGNOUMBA, après avoir récolté les fruits de son implication dans le gouvernement de transition, se retire au moment où le CTRI consolide sa position après le succès du référendum. Est-ce là une manœuvre orchestrée pour affaiblir la transition ?
Les connexions politiques d’IGNOUMBA, notamment avec Nzouba Ndama et d’autres figures de l’ancien régime, laissent penser qu’il pourrait être un acteur-clé dans une tentative de déstabilisation du CTRI. Sa loyauté passée, malléable selon les intérêts en jeu, pourrait faire de lui un outil corvéable pour exécuter un plan destiné à affaiblir les institutions en place et leur chef, tout en préservant ses propres ambitions à long terme.
Un calcul politique à plusieurs niveaux
L’analyse de son discours et de son parcours permet d’envisager plusieurs hypothèses quant à ses motivations :
Un repositionnement stratégique : En prenant du recul, IGNOUMBA peut observer la scène politique et attendre le moment opportun pour revenir avec plus de force ou pour s’aligner sur un nouveau bloc politique.
Une tentative de pression : En mettant en avant ses résultats dans la Nyanga et son rôle central, il pourrait chercher à négocier une position plus prestigieuse dans le futur gouvernement, se montrant indispensable aux yeux du CTRI.
Une stratégie de déstabilisation : En quittant le gouvernement, il affaiblit symboliquement la transition et pourrait, avec ses alliés, préparer une opposition plus organisée pour attaquer le CTRI.
Trahison ou opportunisme ?
Le passif de Jonathan IGNOUMBA fait peser le doute sur la sincérité de ses intentions. Ses actions passées montrent un homme capable de jouer sur plusieurs tableaux, alternant entre alliances et trahisons pour assurer sa survie politique.
Aujourd’hui, la question se pose : est-il prêt à porter le "coup de grâce" au CTRI avec l’aide de ses alliés, comme il l’a déjà fait par le passé avec d’autres régimes ? Si oui, cela placerait IGNOUMBA comme un acteur clé dans une éventuelle tentative de renversement des acquis de la transition, avec des conséquences potentiellement graves pour la stabilité politique du Gabon.
Conclusion : Une menace en embuscade ?
Jonathan IGNOUMBA, en annonçant son retrait de la vie politique, laisse planer plus de doutes que de certitudes. Si son départ peut sembler un acte volontaire ou symbolique, il pourrait tout autant cacher un calcul visant à affaiblir le gouvernement actuel ou à préparer une offensive politique.
Dans le climat actuel de transition, sa démarche soulève une alerte : les figures politiques capables de trahisons passées ne peuvent être écartées comme de simples spectateurs. IGNOUMBA pourrait bien être une menace en embuscade, prête à exécuter un plan orchestré pour répondre aux ambitions personnelles ou collectives de son réseau politique. L’avenir nous dira si cette retraite est une fin ou le début d’un nouveau chapitre stratégique.
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